Concertation #9 – Contre la loi naturelle

Un argument utilisé fréquemment contre notre position est qu’elle ne correspondrait pas au rôle naturel de l’hébergeur, qui devrait rester un fournisseur de ressources et laisser les éditeurs s’auto-réguler.

Où est la nature là-dedans ? Comme souvent, ce n’est qu’un accès de paresse intellectuelle qui fait prendre une pratique somme toute très récente pour une loi fondamentale.

S’il existe un état naturel, c’est celui qui nous est dicté par le second principe de la thermodynamique : le désordre maximum. Chacun dans sa strate le vivant, le conscient, le politique ne sont que des combats acharnés contre l’entropie qui nous mène à une bouillie tiédasse.

Les hébergeurs de données de santé existent, assurent une expertise contradictoire sur les applications qui leur sont confiées, font progresser les garanties envers les personnes concernées. Tout cela ressemble fort à l’émergence d’un ordre bénéfique auquel aucune alternative sérieuse n’est proposée.